Nos prochaines formations

15juin 2023

Patients à risque = pas de panique by Cécile Châtel

Ostéoporose, biothérapies, anti-coagulants, anti-aggrégants plaquettaires, risques d’endocardites infectieuses actualités et prise en charge au cabinet dentaire

Médications anti-résorptifs : bisphosphonates et denosumab
Les biothérapies : conséquences en chirurgie-dentaire (matinée)

Ces médicaments anti-résorptifs sont prescrits en rhumatologie pour l’ostéoporose principalement et en cancérologie pour prévenir et limiter les métastases osseuses dans les cancers du sein, de la prostate, des poumons. Les biothérapies sont indiquées en cancérologie et dans les maladies inflammatoires rhumatismales et auto-immunes.
Dans une 1ère partie, nous proposons donc d’expliquer le mode de fonctionnement des différents types de molécules (bisphosphonates et dénosumab) et l’intérêt de leur l’utilisation en rhumatologie et en cancérologie, pour mieux comprendre leur prescription croissante.

Nous aborderons le phénomène de l’ostéonécrose des maxillaires décrits depuis 2003, et ferons le point sur les connaissances actuelles sur cette pathologie, son taux d’apparition et les circonstances de son développement. Et nous détaillerons la prise en charge odontologique, à adapter en fonction des molécules et des pathologies en présence.

Dans une 2nde partie, nous verrons les principales biothérapies utilisées dans les pathologies inflammatoires auto-immunes et rhumatologiques. En effet, des précautions particulières sont à mettre en place par le praticien chez ces patients qui présentent principalement un risque infectieux accru.

Cette demi-journée de formation sur les biothérapies et bisphosphates doit permettre au praticien :
– De comprendre le mode de fonctionnement des différentes familles de biphosphonates et du dénosumab au niveau du tissu osseux, qui illustre l’intérêt de ces médicaments dans la prévention de l’ostéoporose et dans le développement et l’apparition des métastases en cancérologie.
– De savoir précisément quels actes sont réalisables au cabinet dentaire en fonction des molécules et de leur durée de prescription, et surtout de « ne pas diaboliser » ces molécules, mais d’adapter notre pratique à ces nouveaux médicaments.
I. Bisphosphonates et dénosumab : indications en rhumatologie et cancérologie et fonctionnements
II. L’ostéonécrose des maxillaires : diagnostic et traitements
III. La prise en charge en cabinet dentaire : ostéoporose et en cancérologie
IV. Les biothérapies dans leurs principales indications : particularités pour le chirurgien-dentiste (les anti-TNF alpha, les anti-interleukines et les anti-lymphocytes dans les pathologies rhumatismales inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde, etc…))

Cardiopathie et médications associées : Conduite à tenir pour le chirurgien-dentiste (après-midi)

Les risques infectieux et hémorragiques sont les 2 conséquences majeures à connaître et maîtriser des pathologies cardiaques et de leurs médications.
Avant d’aborder ces risques, un rappel des principales maladies cardiaques est réalisé : l’hypertension artérielle, l’athérosclérose, la maladie thrombo-embolique, les troubles du rythme et la fibrillation auriculaire en particulier, la maladie coronarienne et les valvulopathies.
Un focus sera proposé sur le risque d’endocardite infectieuse et son actualité, en effet, un large débat, depuis quelques années, occupe la communauté des cardiologues et chirurgiens-dentistes à propos des risques de contamination par la flore bactérienne buccale et à propos de la notion d’actes « invasifs » potentiellement contaminant dans notre pratique.

Enfin, après avoir rappelé les conséquences de la prise d’anti-agrégants plaquettaires sur notre pratique, un chapitre sur les « nouveaux anti-coagulants » (NACO) permettra de faire le point sur ces molécules de plus en plus prescrites, et détaillera la conduite à tenir en fonction des actes à réaliser.

I. Le cœur et les pathologies cardiaques principales.
II. Focus sur l’endocardite infectieuse en 2020 : quels risques ? et quels examens dans nos bilans ?
III. Anti-aggrégants plaquettaires : rappels et conduite à tenir.
IV. Anti-coagulants : les anciens et les nouveaux (NACO) : quels changements pour le chirurgien-dentiste ? Conduite à tenir en fonction des actes à réaliser.
V. Hémostase locale et trousse d’urgence.

(le programme peut être modifié à la convenance du Dr Châtel)

20septembre 2023

Gestion muco-gingivale des tissus péri-implantaires by Romain Chaleil et Aurélien Thollot

Bien que la fiabilité et le succès de l’ostéo-intégration soit éprouvée depuis de nombreuses années, reconstruire les tissus de soutien afin de répondre aux exigences esthétiques, fonctionnelles et prophylactiques représente un enjeu majeur de
l’implantologie moderne.

Les aménagements des tissus de soutien osseux et muco-
gingivaux répondant aux exigences fonctionnelles, esthétiques et prophylactiques représentent aujourd’hui un enjeu majeur de l’implantologie.

Modifier le phénotype gingival afin d’augmenter l’épaisseur de tissus, recréer de la gencive attachée, et si possible kératinisée permet dans certain cas d’éviter les augmentations osseuses.

Nous ferons le point sur les différentes techniques de greffes muco- gingivale, leur indication et l’optimisation du profil d’émergence.

25janvier 2024

La photographie en odontologie by Gregory Camaléonte

Parmi tous les moyens de diagnostic à notre disposition (examen cliniques, radios, moulages), « le tout numérique » prend une place de plus en plus importante dans
l’évaluation du cas.
L’appareil photo utilisé dans le cadre de protocoles normalisés, l’ordinateur, les tablettes, les smartphones jouent désormais un rôle prépondérant dans la pratique dentaire et permettent au praticien de bâtir intellectuellement un plan de traitement qui devra être compris et validé par le patient avant d’entreprendre tout acte irréversible.

Au-delà du diagnostic nous verrons qu’il s’agit aussi d’un moyen de communication puissant avec les patients, le laboratoire et les correspondants.
La photographie au cabinet dentaire doit donc tout d’abord se définir à travers une intention photographique claire : pourquoi faire de la photo ?

Par la suite, lorsque le praticien est convaincu de l’apport de cet outil dans sa
pratique, viendra alors le moment de comprendre et connaitre les réglages et les protocoles qui permettront de donner vie à cette intention photographique.

14mars 2024

Le plan de traitement : de la conception à l’acceptation par le patient by Michel Bartala

La réalisation de thérapeutiques plus ou moins complexes représente souvent un challenge dans notre activité quotidienne.

Nous sommes confrontés à deux problématiques majeures : la mise en place d’une démarche thérapeutique fiable avec des décisions parfois complexes et l’explication au patient de cette thérapeutique. La mise en place d’une phase de réflexion est nécessaire pour permettre un déroulement efficace et fiable des séances thérapeutiques.
Cette étape essentielle doit prendre en considération les souhaits, les possibilités du patient et les paramètres bucco-dentaires avérés.

Au cours de cette journée à partir de différentes situations cliniques nous aborderons l’élaboration du plan de traitement de la première consultation aux étapes cliniques de réalisation, avec aussi l’évolution apportée par les techniques numériques.

Cette journée basée sur l’échange confraternelle permettra d’aborder aussi les différentes approches pour une même problématique clinique.

Présentation du Pr Michel Bartala :
Maitre de conférences des Universités département Prothèses,
UFR des Sciences Odontologiques, Université de Bordeaux.
Co-Responsable Formation continue de l’UFR des Sciences Odontologiques de Bordeaux.
Co-Responsable DU Implantologie et Réhabilitation oral de l’UFR des Sciences
Odontologiques de Bordeaux.
Praticien Hospitalier CHU Bordeaux, Pôle Odontologie et Santé Buccale, Unité médicale
Xavier Arnozan.
Activité libérale à Bordeaux

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